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I just want you to be honest || Camille

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Jeu 30 Mar - 23:29


I JUST WANT YOU TO BE HONEST
Camille & Mahiro

Beaucoup de choses avaient changé par ce malheureux événement. Enormément de choses avaient changé, oui. En bien, comme en mal. Mahiro n’aurait vraiment su dire vers quel extrême penchait la situation. Vers quoi ils se dirigeaient tous ; à quel avenir ils étaient destinés. Et à quel avenir, lui, était condamné. Depuis qu’il était né, depuis qu’il avait ouvert les yeux sur ce monde monochrome, ce monde souterrain, il s’était toujours persuadé qu’il n’y aurait jamais d’échappatoire. Il le savait. Mais...cette certitude, s’était retrouvée ébranlée, sensiblement. Y avait-il une chance –une seule- pour lui de ne pas finir ici ? Y avait-il une chance qu’il ne meurt pas ici ? Il en doutait. Fortement. Mais, néanmoins, cette infime possibilité avait pris place dans son esprit : « et si jamais... » Le jeune homme se détestait de penser cela. Il se détestait d’espérer ; d’oser le faire. Il se méprisait de voir quelque chose de positif dans cet événement qui, pourtant, avait causé la morts d’innombrables personnes sur l’Héritage. Cet acte de violence, de haine, qui n’avait fait que répandre la tristesse et la douleur. C’était immoral. Immoral oui. Mais, quelque part...quelque part, cela pouvait être salvateur. Cela pouvait amener les choses à évoluer. A bouger. Enfin.

Mahiro n’avait pas véritablement souffert de ces changements –tout au moins psychologiquement parlant. Sur le plan matériel, à l’instar des basses saisons, lui et ses parents avaient perdu leur logement et tout ce qu’il contenait. Il avait pourtant le privilège de dire qu’il n’en souffrait pas, contrairement à certains. C’était son ami –et psychologue-, Camille, qui avait eu la gentillesse de l’accepter chez lui, le temps que les choses viennent à se calmer. Il lui en étai particulièrement reconnaissant. Car, même s’il ne le montrait pas, Mahiro savait que son ami souffrait lui aussi de la conclusion des événements. Ils n’avaient pas réellement pris le temps d’en parler, mais le jeune homme avait appris la mort de son père qui se trouvait dans les prisons de l’Héritage. Camille ne lui avait pourtant pas témoigné du moindre signe de tristesse. Il était resté fidèle à lui même. Jusqu’à ce fameux soir.
L’hivernal n’avait pas réellement saisit ce qu’il s’était passé. Lorsqu’il était rentré du travail, fatigué, il avait trouvé l’appartement sens dessus dessous. Et Camille semblait quelque peu amoché, avec son visage marqué et ses mains bandées. Tout laissait à croire qu’il venait de se faire attaquer par quelqu’un ; ou qu’il s’était battu. Cela avait eu le don d’inquiéter Mahiro. Camille ne semblait pas du genre à se battre, et encore à s’attirer des ennuis. Mais quand bien même il l’avait pressé de questions, son ami s’était contenté de le rassurer...sans pour autant lui donner d’explications réelles. Et puis, au fil des jours, il avait bien remarqué que l’attitude du psychologue n’était plus vraiment la même. Il semblait...perturbé. Perturbé par quelque chose qu’il ne semblait pas pouvoir partager. Cela, évidemment, le rendait perplexe. Y avait-il une chance que cela soit de sa faute ? Mahiro aurait pu comprendre ; ce n’était jamais facile de vivre avec quelqu’un, surtout lorsque cela était « imposé ». L’hivernal commençait sérieusement à réfléchir à cela, ne trouvant néanmoins jamais le bon moment pour lui en parler. Mais, aujourd’hui –ce soir- l’occasion semblait s’être présentée.
Camille, étrangement, était rentré plus tard que d’ordinaire. Et, en lui jetant un coup d’œil, Mahiro avait bien vu qu’il était...bizarre. Différent de d’habitude. Assis dans le canapé avec un de ses énièmes recueils de poésie, il l’accueillit chaleureusement et attendit que le psychologue s’installe pour prendre la parole. Il fallait bien qu’il lui parle franchement à un moment ou un autre. Il voyait très bien que son ami avait quelque chose sur la conscience et, si cela avait un rapport avec sa présence ici, il voulait être fixé. « Dis moi, Camille... »commença-t-il après avoir refermé doucement son livre. Mahiro n’aimait pas entamer ce genre de conversation, surtout si cela pouvait effectivement lui apprendre qu’il était la cause du problème. Néanmoins, il s’était promis depuis longtemps qu’il ne fuirait plus. « Est-ce que ma présence ici te gênes ? Je...je ne dis pas parce que je veux partir, au contraire, mais... » Il avait baissé les yeux un instant, un peu gêné. Il les releva cependant pour planter son regard noisette dans celui de son ami. « Mais j’ai l’impression que quelque chose te dérange depuis quelques jours. Alors si c’est à cause de moi, j’aimerais que tu me le dises franchement » Oui, Mahiro préférait être fixé une bonne fois pour toutes.


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Dim 9 Avr - 17:48
I just want you to be honest

Ils ne s'étaient contentés que d'une fois mais cela avait été suffisant. Quand ils en eurent terminés, Izao crut peut-être qu'il resterait... Ou qu'ils recommenceraient mais il ne sut ce qui lui prit. Il resta un moment à fixer le plafond et se redressa pour se rhabiller avant de partir précipitamment. Les parents d'Izao, étant rentrés, il les salua d'un bref signe de tête et d'un sourire et il s'en alla pour de bon. Il n'eut plus que quelques pas à faire pour se retrouver chez lui où Mahiro était déjà rentré. Il était installé sur le canapé en train de lire. Il sourit, attrapa sa trousse de secours et l'y rejoignit. Il commença à enlever ses bandages sur ses mains quand Mahiro lui posa une question tout à fait surprenante.

« Dis-moi, Camille... Est-ce que ma présence ici te gêne ? »

Quelle drôle d'idée. Il se serait bien mis à rire mais cela aurait été offusquant pour son interlocuteur. À la place, il se contenta de finir d'enlever son bandage pour soigner les petites plaisirs présentes sur les phalanges de sa main droite et remettre un bandage. Puis, il fit de-même avec la main gauche. Mahiro eut tout le loisir d'insister sur ses dires et de savoir si c'était lui qui le dérangeait depuis quelques jours ou non. S'il savait...

« En fait... », commença-t-il.

Mais, que pouvait-il se permettre de dire au juste ? Il avait disjoncté ce soir où Izao s'était permis d'insister sur ses propos et l'avait suivi jusqu'à son appartement. Il avait craqué devant lui alors qu'on lui avait appris à toujours être fier et à aucunement ne montrer ses sentiments à autrui. Seulement, avec Izao, c'était différent parce qu'ils se ressemblaient autant l'un et l'autre qu'ils n'étaient différents l'un de l'autre. Certes, il n'avait pas pleuré et il avait laissé libre cours à toute cette colère qu'il avait pu ressentir en apprenant la mort de son père mais, pour lui, c'était la même chose. Il s'était dévoilé devant lui et depuis... Il n'était plus vraiment le même.
Comment expliquer alors le fait qu'il n'avait pensé qu'à Izao et à son envie soudaine qu'il avait eu envie de coucher avec lui alors qu'il était en train de faire du sport ? En plus, il n'avait pas tergiversé car il n'avait pris plusieurs pincettes pour terminer au plus vite son instant sport et partir à sa rencontre. C'était lui-même qui avait ensuite fait en sorte que les choses se passent vite et cela avait été loin de déplaire au plus jeune. Mais, le pire dans toute cette histoire avait été qu'il lui avait dit qu'il lui plaisait. Au fond, il n'en savait que trop rien.

« Il y a quelqu'un qui me plaît. »

Allez savoir... Pourquoi venait-il subitement d'annoncer ça à Mahiro ? Il se mit à fixer le sol et passa une main dans ses cheveux dégoulinants de sueur.

« Et c'est ça qui me dérange, reprit-il, Ce n'est pas toi, loin de là, dit-il en le regardant en souriant, Je t'aurais déjà dit de partir si tu me dérangeais. »

Il était sincère et, bien qu'il ait beaucoup de mal à l'être dernièrement, il espérait que Mahiro le croirait. Mahiro était loin d'être le genre de personnes à prendre de la place et il était d'ailleurs souvent à l'hôpital quand il ne vaquait pas à ses occupations. Il était l'invité parfait pour Camille et il avait été ravi de pouvoir lui proposer de loger chez lui parce qu'il s'était dit qu'ils pourraient aussi approfondir leurs relations.
lumos maxima
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Lun 10 Avr - 0:16


I JUST WANT YOU TO BE HONEST
Camille & Mahiro

Il le regardait se soigner avec appréhension. Quelle allait être la réaction de Camille ? En son for intérieur, il se maudissait presque d’avoir posé la question. Et si le psychologue venait à lui dire ce qu’il redoutait tant ? Et s’il venait à lui dire de partir ?... Mahiro n’avait pas vraiment envie de le faire. Mais si son ami venait à lui demander de le faire...il n’avait pas le choix. Le jeune homme parut profondément surpris de sa question. Le cadet serra anxieusement son livre, comme s’il cherchait à se rassurer. Il ne savait pas vraiment comment interpréter cette réaction. Etait-il surpris d’apprendre qu’il avait vu juste dans son attitude des derniers jours ? Ou au contraire, était ce parce qu’il faisait totalement fausse route ? Il se raidit dans son siège dès que le psychologue prit la parole. Sous l’appréhension, il sentait son cœur battre vivement dans sa cage thoracique. L’hésitation qu’il marqua fut un véritable supplice. Néanmoins, la réponse ne tarda pas. En l’entendant, Mahiro écarquilla les yeux. Quoi ? Comment ça ? Il ne s’attendait pas à ce que Camille lui dise une telle chose. Malgré lui, il affichait un visage profondément choqué. C’était donc pour cette raison qu’il était perturbé en cet instant ? Il regarda son ami en silence. Il paraissait sincère. Cela le soulageait. Mais, d’un autre côté...il était légèrement perplexe. « Je vois. Je suis désolé de t’avoir demandé ça, mais je voulais me rassurer. Et...si ça te dérange...peut-être que tu voudrais un peu en parler ? » demanda-t-il doucement, se mordant la joue. C’était étrange, de voir la situation s’inverser. D’ordinaire, c’était bien lui qui parlait de ses problèmes au psychologue et non l’inverse. Mahiro doutait énormément de ses capacités d’écoute. Mais il voulait aider Camille comme il le pouvait, lui qui faisait tant pour lui. En le regardant avec attention, le regard du cadet fut attiré par une trace étrange dans le cou du jeune homme. Il y avait...du sang ? Il tendit la main pour toucher doucement la gorge de son interlocuteur. « Tu t’es blessé ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. A y regarder de plus près, la blessure était étrange. On aurait dit une morsure. Il s’arrêta un instant. Non. Ce n’était pas une impression. Il s’agissait bel et bien d’une morsure. On pouvait clairement voir les traces de dents dans la peau : celle-ci était à vif. Le sang suintait encore de la plaie. Mahiro leva les yeux vers Camille, soucieux. « C-c’est... » Il ne parvint pas à terminer sa phrase. Ce genre de blessure était peu commune. Il ne savait pas quoi en penser. Trop de questions se bousculaient dans son esprit. Peu à peu, il semblait découvrir des éléments qui le rendaient de plus en plus perplexe. Est-ce que tout cela pouvait être lié à ce qui s’était passé quelques jours auparavant ? Le jeune homme détestait avoir à poser trop de questions ou à s’immiscer dans la vie privée des autres. Mais il commençait à se faire un sérieux soucis pour son ami. « Par hasard...est-ce que tu fréquenterais déjà cette personne ? » risqua-t-il, une ride anxieuse lui barrant le front. Mahiro attrapa quelques affaires de la trousse de soin, ne sachant s’il pouvait réellement s’occuper de la plaie qui ornait son cou. Il avait peur de découvrir davantage de choses qu’il n’aurait pas voulu voir.


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